-) La localisation des secteurs de ruisseau où les géniteurs se sont reproduits. Peu après leur émergence les alevins sont peu mobiles et restent à proximité des graviers où ils sont nés. Bien qu'ils soient plus difficiles à voir vu leur petite taille, il est plus facile de les photographier à ce stade.
-) Au sein d'un même ruisseau on peut observer
un timing de frai différent entre deux populations de truites: des géniteurs
issus de la Lesse et une population isolée en tête de bassin. Ainsi, les alevins issus de cette dernière
montrent un stade de croissance avancé d'au moins 3-4 semaines comparé aux
alevins photographiés sur un secteur proche de la confluence avec la Lesse,
issus de géniteurs migrants.
-) Ces observations peuvent se révéler
judicieuses dans l'identification de ruisseaux pépinière où la dynamique de
reproduction n'est pas confirmée ou inconnue.
Un exemple observé cette année est le ruisseau de Miséri a Chanly qui
mériterait plus d'attention dès lors dans la suppression d'embâcles empêchant
la remontée des géniteurs.
-) Des alevins ont été observés sur un secteur
du ruisseau de Waiti recréé en 2009 afin de reconnecter deux biotopes isolés,
preuve étant de l'intérêt de reconstituer un nouveau lit de ruisseau lorsque
celui-ci a été déplacé ou enterré…
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