Cette semaine une action sur le terrain a permis la confirmation de l'existence d'un problème de contamination du ruisseau de Village par le réseau d'égouttage. L'AIVE, gestionnaire du réseau est venue constater une anomalie de raccordement de quelques riverains. Une équipe de la Commune de Tellin a procédé à un test avec un colorant (inoffensif pour l'environnement) afin de démontrer le trajet des rejets des riverains vers le ruisseau. Il est apparu que le conduit sur lequel ceux-ci sont raccordés (qui n'est pas l'égout principal situé plus en profondeur) a été converti en déversoir d'orage (DO) par l'AIVE lors des derniers travaux sur cette partie du réseau.
La fonction principale d'un DO est de permettre l'évacuation de flux excédentaires en cas de pluviosité importante afin de ne pas trop diluer la charge alimentant la station d'épuration, la scission des "eaux claires" et "eaux usées" n'étant pas possible a 100 %. Un déversoir d'orage est un dispositif de séparation des débits de temps sec et de temps de pluie. Il est constitué d'un orifice noyé ou d'une lame déversante qui oriente une partie du flux excédentaire vers le milieu naturel - lors des épisodes pluvieux. La conduite qui véhicule les eaux excédentaires est appelée chenal de fuite du déversoir d'orage. La pollution organique observée est issue de raccordements particuliers sur le chenal de fuite du déversoir d'orage. Dès lors, les eaux usées susmentionnées sont par tout temps conduite vers le milieu naturel. Il est également possible que lors des coups d'eau, les matières sédimentées (organiques) décantées dans le chenal de fuite soient emportées vers le ruisseau - causant des pointes de pollution .
Les conséquences environnementales de cette contamination, mises en évidence par la comparaison d'indices biotiques en amont et en aval du point de contamination, se sont révélées tout à fait significatives malgré les efforts entrepris dans l'assainissement du réseau. Il a été constaté que la faiblesse du débit existant dans le DO a indéniablement contribué au retard du diagnostic de mauvais raccordement. En effet pour permettre le transfert du colorant vers le ruisseau un apport extérieur d'eau constant pendant 5 à 10 min est nécessaire.
C'est cet effet "retard" résultant en une accumulation de déchets dans le DO qui pose un danger pour le ruisseau. Au lieu d'une pollution diluée et constante, à faible impact environnemental, cette situation induit une pollution de plus grande envergure (et aux conséquences plus significatives) lors du "nettoyage" du DO lors d'évènements pluviométriques importants.
Le représentant de l'AIVE s'est engagé, d'ici à la fin mars, de réévaluer l'historique des travaux ayant mené à la situation actuelle et à dégager des solutions techniques menant à une action corrective.
J'ai le réel espoir que ce problème pourra être résolu rapidement et que cette intervention pourra être combinée avec d'autres chantiers prévus sur le réseau en 2011. Tout le monde s'en trouvera soulagé, les riverains situés en aval, ceux situés en amont qui polluent le ruisseau à leur insu…et toutes les truites qui fréquentent le ruisseau en attendant des jours (et une eau) meilleurs.
La fonction principale d'un DO est de permettre l'évacuation de flux excédentaires en cas de pluviosité importante afin de ne pas trop diluer la charge alimentant la station d'épuration, la scission des "eaux claires" et "eaux usées" n'étant pas possible a 100 %. Un déversoir d'orage est un dispositif de séparation des débits de temps sec et de temps de pluie. Il est constitué d'un orifice noyé ou d'une lame déversante qui oriente une partie du flux excédentaire vers le milieu naturel - lors des épisodes pluvieux. La conduite qui véhicule les eaux excédentaires est appelée chenal de fuite du déversoir d'orage. La pollution organique observée est issue de raccordements particuliers sur le chenal de fuite du déversoir d'orage. Dès lors, les eaux usées susmentionnées sont par tout temps conduite vers le milieu naturel. Il est également possible que lors des coups d'eau, les matières sédimentées (organiques) décantées dans le chenal de fuite soient emportées vers le ruisseau - causant des pointes de pollution .
Les conséquences environnementales de cette contamination, mises en évidence par la comparaison d'indices biotiques en amont et en aval du point de contamination, se sont révélées tout à fait significatives malgré les efforts entrepris dans l'assainissement du réseau. Il a été constaté que la faiblesse du débit existant dans le DO a indéniablement contribué au retard du diagnostic de mauvais raccordement. En effet pour permettre le transfert du colorant vers le ruisseau un apport extérieur d'eau constant pendant 5 à 10 min est nécessaire.
C'est cet effet "retard" résultant en une accumulation de déchets dans le DO qui pose un danger pour le ruisseau. Au lieu d'une pollution diluée et constante, à faible impact environnemental, cette situation induit une pollution de plus grande envergure (et aux conséquences plus significatives) lors du "nettoyage" du DO lors d'évènements pluviométriques importants.
Le représentant de l'AIVE s'est engagé, d'ici à la fin mars, de réévaluer l'historique des travaux ayant mené à la situation actuelle et à dégager des solutions techniques menant à une action corrective.
J'ai le réel espoir que ce problème pourra être résolu rapidement et que cette intervention pourra être combinée avec d'autres chantiers prévus sur le réseau en 2011. Tout le monde s'en trouvera soulagé, les riverains situés en aval, ceux situés en amont qui polluent le ruisseau à leur insu…et toutes les truites qui fréquentent le ruisseau en attendant des jours (et une eau) meilleurs.
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