La première opération dans un processus de réhabilitation de secteurs de ce type, hormis la suppression de l’accès au bétail, consiste en un élagage sélectif permettant un apport de lumière favorisant une restauration de la ripisylve. Malheureusement dans certains cas l’érosion est tellement importante qu’une intervention est nécessaire pour reconstituer et revégétaliser la berge.
Dans ce cas précis nous avons d’abord enfoncé des pieux de bois (aulne provenant des élagages) tout les 60 cm sur une ligne équidistante de la berge dans le lit mineur du ruisseau. Ensuite un tressage à l’aide de tiges de noisetier ou d’aulne a été effectué afin de reconstituer une nouvelle limite de berge solide. A l’arrière du tressage ont été placés des fagots de saules et d’osier liés avec de la corde de chanvre biodégradable.
Finalement, pour maintenir les fagots en place et favoriser la retenue de sédiments, d’autres résidus d’élagage allant de portions de troncs à des branchages ont été déposés par-dessus. Une évolution logique devrait voir une reconstitution progressive de la berge et une végétalisation de celle-ci avec des rejets de saules. Outre la contribution au contrôle de l’érosion, cet ouvrage représente un apport intéressant au biotope de par la création de caches pour les alevins et un support pour les macro invertébrés.
Un exemple de source d'informations interessantes sur le sujet se trouve sur le lien suivant:
http://www.genievegetal.com/res/Couret.pdf
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