La localisation idéale : un beau « pool » avec une fosse profonde suivie d’un beau radier équipé d’une belle cache constituée d’une accumulation de débris végétaux.
Plusieurs poissons en poste dont une toute belle truite de plus de 35 cm qui effectue des excursions régulières sur le radier pour sonder le substrat à la recherche de graviers pour creuser un nid. Quelques mâles rôdent aux alentours et se placent dans son sillage. Soudain un poisson plus foncé et de plus grande taille encore (env. 40 cm) vient à sa rencontre et la poursuit jusque sous la cache. Une autre femelle ou un mâle aux aguets ?
Difficile à évaluer tellement ce poisson est méfiant. La femelle par contre continue son balai sur
le radier et nous offre quelques cambrures et coup de queue dans les graviers, un spectacle très réjouissant pour des « trout bums » comme nous. De plus, c’est une scène assez émouvante car si ces superbes poissons ont su remonter aussi haut c’est grâce aux aménagements effectués dans un pertuis de 23 m situé en aval qui depuis 2010 est équipé d’un dispositif de franchissement (voir sur ce blog).
Quelques jours plus tard le niveau du ruisseau a légèrement baissé…et les grosses truites ont disparu…ou bien sont elles cachées ? D’autres géniteurs interceptés dans notre piège de capture près de la confluence sont aussi très discrets.
Il est grand le mystère des truites.
Par contre, le héron lui veille. Tous les jours il est posté en aval d’une chute en attente de géniteurs dévalant.
samedi 24 décembre 2011
Frayères: espoir et inspiration
vendredi 28 octobre 2011
Les travaux de réfection des autoroutes: source de pollution des cours d'eau?
Un constat immédiat pendant et juste après les travaux a fait état d'une turbidité évidente de l'eau dans le bassin et le ruisseau (couleur grisâtre), due sans aucun doute à une charge sédimentaire importante. A la fin du printemps de cette année, l'eau apportée par le bassin d'orage était toujours chargée et on pouvait maintenant observer un dépôt grisâtre sur le substrat. J'ai également trouvé deux truites mortes dans le ruisseau (dont un sujet de plus de 25 cm) juste en amont du point de confluence avec le ruisseau de Waiti. Le ruisseau était à ce moment déjà en phase d'étiage, facteur aggravant s'ajoutant à une vraisemblablement à une eau contaminée.

En automne 2011 que peut-on faire comme constat?
-) Au niveau du tuyau de déversement du bassin dans le ruisseau de Village on observe un dépôt gluant orange-ocre par endroits et gris à d'autres. La couleur orange est normale, c'est de l'hydroxyde de fer précipité dû à un changement de pH et/ou à l'interaction avec une bactérie ferrugineuse. La couleur grisâtre du dépôt d'apparence colloïdale est plus difficile à expliquer. Comme les travaux de réfection comportaient également un remplacement de la chape pourrait-il s'agir de résidus d'additifs pour le bêton, produits hydrofuges ou durcissant, à base de dérivés de sulfonâtes de calcium?

Durant la période 2004-2006, lors des travaux de réfection de l'autoroute vers Luxembourg il apparaissait évident que les bassins d'orage situés en bordure d'autoroute (Rulles, Léglise et Neufchateau) étaient contaminés par une charge sédimentaire importante.
Le MET (Ministère de l'équipement et des transports), maître d'œuvre des travaux, effectue-t-il une étude d'impact environnemental lors de chantiers de ce type?
mardi 11 octobre 2011
Piège de capture de la Tweed Foundation

Fabriqué entièrement en bois et destiné au piégeage de géniteurs sur des petits ruisseaux (1 à 2 m de largeur moyenne) le piège possède deux avantages: une efficacité importante grâce à une conception ingénieuse et une charge d'entretien plus légère que les modèles conventionnels.
Fonctionnement
La théorie de fonctionnement d'un piège à truite est relativement simple. Une base et des côtés latéraux en bois sont disposés dans le lit du ruisseau afin de contenir l'intégralité du flux dans la structure. Au cœur de cette structure se trouve une barrière amovible empêchant le franchissement par les poissons et derrière celle-ci est placée une cage de capture. Un guide / marche diagonale est incorporée dans le plancher du piège afin d'orienter les poissons le plus efficacement possible vers l'entrée de la cage. Le plancher en bois permet le déversement rapide du flux en aval du barrage réduisant ainsi la hauteur de la lame d'eau et empêchant les poissons de sauter par-dessus l'obstacle. Le barrage et la cage de capture sont amovibles et sont retirés lorsque le piège n'est pas en fonctionnement, garantissant le libre passage des poissons.
La cage de capture est située directement derrière le barrage de retenue et le long d'un mur latéral. Afin d'empêcher que la cage soit emportée par le courant et dans le but de créer un "berceau" d'eau de profondeur suffisante et de faible turbulence, la cage est noyée dans le plancher du piège.
Des "spacers" en bois sont utilisé entre chaque planche de barrage afin de laisser un jour et permettre le passage des feuilles mortes, réduisant ainsi l'accumulation de celles-ci dans l'édifice. Une entaille ou ouverture peut être aménagée dans le barrage afin d'alimenter préférentiellement le chenal d'appel situé devant l'entrée de la cage.

Bien qu'il ait été démontré que les pièges de capture permettent un échantillonnage qualitatif excellent, l'expérience a aussi prouvé que ceux-ci perdent leur efficacité en période de flux très élevé. En cas de crue très importante la hauteur de la lame d'eau en aval du piège augmente et certains poissons parviennent à sauter au dessus du barrage, d'autres empruntent des voies alternatives créées par des chenaux de débordement latéraux. Il existe aussi des risques de dommages structurels en cas de crue causés par la violence du courant ou l'impact de débris emportés par le courant. Les opérations de piégeage sur les affluents de la Tweed ont ainsi démontré qu'en moyenne deux années sur cinq les géniteurs contournaient le piège ou celui-ci cessait d'être opérationnel en période de forte crue.
Bien que la conception originale du barrage, i. e. incorporation de claies et interstices entre les planches, permets une évacuation partielle des feuilles, celle-ci ne représente qu'une solution partielle au problème. Dès lors, le piège nécessitera un nettoyage des feuilles journalier ou plus en cas de flux importants de crue.
Autorisations
Le piégeage de géniteurs est effectué à des fins d'études scientifiques visant à inventorier les populations et de quantifier la dynamique de reproduction dans les ruisseaux pépinière.
En région wallonne celui-ci est strictement réglementé et soumis aux autorisations du gestionnaire du ruisseau, de la DNF et Service de la Pêche, et nécessite une dérogation ministérielle.
vendredi 26 août 2011
Elles sont arrivées...les plantes invasives

Les méfaits de ce type de plante sur l’environnement, en particulier en bord de rivière, sont bien connus : couverture complète des sols entrainant la disparition des plantes indigènes et fragilisation des berges par rapport au phénomène d’érosion.
Partenaires du CR Lesse nous nous sommes engagés à contrôler ce problème sur le parcours géré par « La Fario de Resteigne ». Quelques heures de travail auront suffi pour arracher ou couper les colonies rencontrées sur notre parcours. Il faudra pourtant sensibiliser tous les propriétaires riverains et arriver à une approche citoyenne dans notre combat contre ce fléau car les autorités compétentes ne seront pas en mesure d’assurer seules ce combat.
Pour plus de renseignements sur les plantes invasives de nos cours d’eau :
Publication du SPW sur le site du CR Lesse, rubrique « publications » : http://www.contratderivierelesse.net/
Publication Environment Agency UK :
http://publications.environment-agency.gov.uk/PDF/GEHO0410BSBR-E-E.pdf
jeudi 9 juin 2011
Le ruisseau à l'égout!
Nous avons recréé un chenal dans l’aqueduc par creusement du lit de gravats et confection d’un barrage rudimentaire pour concentrer le flux à l’écart du DO. Nous avons aussi fait le constat évident qu’il y a un défaut de conception de ce DO car il est situé plus bas que le lit du ruisseau dans l’aqueduc (même si le transport physique dans le ruisseau est responsable de l’accumulation de cailloux et ainsi d’un relèvement partiel du lit du ruisseau).
Le fait d’avoir laissé cette fuite importante du ruisseau vers le DO et l’égout ensuite à provoqué deux problèmes sérieux :
-) dilution anormale de la charge dans le réseau d’égouttage (ce que l’AIVE essaie d’éviter dans la mesure du possible) et surpression dans les conduits d'égouts ayant probablement entrainé des dommages structurels
-) perte de débit importante (estimée à 80 %) du ruisseau entrainant une aggravation des problèmes d’étiage et des conséquences écologiques associées.
En effet, ce samedi une trentaine de truites retrouvées mortes dans le secteur de ruisseau traversant le jardin du Château de Resteigne. Ce qui était à craindre puisque les températures élevées des derniers jours conjugués à une eau presque stagnante sont fatales aux salmonidés qui ne résistent pas à ces conditions (18 C maximum pour la truite fario).
Mon sentiment, partagé par les collaborateurs de notre projet PCDN, est que l’absence d’action corrective immédiate suite à l’identification de ce problème relève tout simplement de la négligence ou d’une absence totale de discernement des conséquences potentielles de cette situation.
De plus, cette situation n'étant pas nouvelle surtout en période de crue, je n'ose pas imaginer le nombre de truitelles du ru qui en dévalaison printanière ont terminé leur vie dans la station d'épuration plutôt que la rivière…
Le seul point positif dans toute cette histoire étant que le tronçon d'aqueduc souterrain exploré semble franchissable par des poissons qui voudraient l'emprunter pour remonter le ruisseau. Il faudra explorer le reste du réseau souterrain pour évaluer ce problème dans sa globalité.
vendredi 13 mai 2011
Pose de clôtures en tête du ruisseau de Nanri

Le secteur du ruisseau de Nanri en amont de sa confluence avec le ruisseau de Bobauchamps se situe dans une zone où l'affectation des sols est essentiellement une zone de pâturage. L'inventaire effectué par P. Laforge et S. Dendoncker en 2010 à mis en évidence que le piétinement par le bétail (une cinquantaine de vaches) aurait une contribution substantielle de sédiments dans le ruisseau entrainant le colmatage du substrat. La fragilisation des berges les rend plus vulnérables face à l'érosion observée lors de fortes crues. Ce phénomène courant est reconnu par beaucoup comme une cause première de la dégradation des biotopes de nos cours d'eau, notamment des lits de graviers utilisés comme frayère.
Les vaches auront encore accès au ruisseau de Bobauchamps qui coule sur un sol schisteux (à flanc de roche) avec une probabilité de production de sédiments réduite. Les vaches disposent d'un abreuvoir indépendant alimenté par un drain / source souterrain.
jeudi 7 avril 2011
Restauration de berges par l’application des techniques de tressage et de fascinage
La première opération dans un processus de réhabilitation de secteurs de ce type, hormis la suppression de l’accès au bétail, consiste en un élagage sélectif permettant un apport de lumière favorisant une restauration de la ripisylve. Malheureusement dans certains cas l’érosion est tellement importante qu’une intervention est nécessaire pour reconstituer et revégétaliser la berge.
Dans ce cas précis nous avons d’abord enfoncé des pieux de bois (aulne provenant des élagages) tout les 60 cm sur une ligne équidistante de la berge dans le lit mineur du ruisseau. Ensuite un tressage à l’aide de tiges de noisetier ou d’aulne a été effectué afin de reconstituer une nouvelle limite de berge solide. A l’arrière du tressage ont été placés des fagots de saules et d’osier liés avec de la corde de chanvre biodégradable.
Finalement, pour maintenir les fagots en place et favoriser la retenue de sédiments, d’autres résidus d’élagage allant de portions de troncs à des branchages ont été déposés par-dessus. Une évolution logique devrait voir une reconstitution progressive de la berge et une végétalisation de celle-ci avec des rejets de saules. Outre la contribution au contrôle de l’érosion, cet ouvrage représente un apport intéressant au biotope de par la création de caches pour les alevins et un support pour les macro invertébrés.
Un exemple de source d'informations interessantes sur le sujet se trouve sur le lien suivant:
http://www.genievegetal.com/res/Couret.pdfmercredi 2 mars 2011
Egouts
La fonction principale d'un DO est de permettre l'évacuation de flux excédentaires en cas de pluviosité importante afin de ne pas trop diluer la charge alimentant la station d'épuration, la scission des "eaux claires" et "eaux usées" n'étant pas possible a 100 %. Un déversoir d'orage est un dispositif de séparation des débits de temps sec et de temps de pluie. Il est constitué d'un orifice noyé ou d'une lame déversante qui oriente une partie du flux excédentaire vers le milieu naturel - lors des épisodes pluvieux. La conduite qui véhicule les eaux excédentaires est appelée chenal de fuite du déversoir d'orage. La pollution organique observée est issue de raccordements particuliers sur le chenal de fuite du déversoir d'orage. Dès lors, les eaux usées susmentionnées sont par tout temps conduite vers le milieu naturel. Il est également possible que lors des coups d'eau, les matières sédimentées (organiques) décantées dans le chenal de fuite soient emportées vers le ruisseau - causant des pointes de pollution .
Les conséquences environnementales de cette contamination, mises en évidence par la comparaison d'indices biotiques en amont et en aval du point de contamination, se sont révélées tout à fait significatives malgré les efforts entrepris dans l'assainissement du réseau. Il a été constaté que la faiblesse du débit existant dans le DO a indéniablement contribué au retard du diagnostic de mauvais raccordement. En effet pour permettre le transfert du colorant vers le ruisseau un apport extérieur d'eau constant pendant 5 à 10 min est nécessaire.
C'est cet effet "retard" résultant en une accumulation de déchets dans le DO qui pose un danger pour le ruisseau. Au lieu d'une pollution diluée et constante, à faible impact environnemental, cette situation induit une pollution de plus grande envergure (et aux conséquences plus significatives) lors du "nettoyage" du DO lors d'évènements pluviométriques importants.
Le représentant de l'AIVE s'est engagé, d'ici à la fin mars, de réévaluer l'historique des travaux ayant mené à la situation actuelle et à dégager des solutions techniques menant à une action corrective.
J'ai le réel espoir que ce problème pourra être résolu rapidement et que cette intervention pourra être combinée avec d'autres chantiers prévus sur le réseau en 2011. Tout le monde s'en trouvera soulagé, les riverains situés en aval, ceux situés en amont qui polluent le ruisseau à leur insu…et toutes les truites qui fréquentent le ruisseau en attendant des jours (et une eau) meilleurs.
mardi 8 février 2011
Tweed Foundation

Le chargement du fichier à haute résolution dure quelques minutes mais est de bien meilleure qualité:
http://www.tweedfoundation.org.uk/Tweed_Management/Habitat/Video/HRdown_high.mov
Au travers de leur "Trout and grayling initiative" ils mettent aussi à disposition du public différents guides didactiques. Un de ceux-ci a pour but d'aider les pêcheurs à l'inventaire des différentes familles d'invertébrés vivant dans nos rivières et qui représentent un indicateur infaillible quant à la qualité des eaux.
http://www.tweedfoundation.org.uk/ttgi/Downloads/Detailed_Key_Mayflies__Stoneflies_and_Caddis_flies.pdf
jeudi 3 février 2011
Projet "Truite en Classe"
En cliquant sur le lien suivant vous pourrez regarder le compte-rendu de leur visite à Mirwart diffusé sur TV Lux:
http://www.tvlux.be/joomla/index.php/component/content/article/188/6700
Pour tous ceux qui s'intéressent au projet Meuse Saumon 2000 et qui veulent en savoir plus sur l'état d'avancement du projet, le rapport d'activité 2010 est disponible sur une bibliothèque online à l'adresse suivante:
http://orbi.ulg.ac.be/bitstream/2268/69157/1/Rapport%20Saumon%202010.pdf
On peut donc toujours nourrir l'espoir de pouvoir à nouveau un jour pêcher ce magnifique poisson ("King of Fish") sur notre chère rivière Lesse…
jeudi 6 janvier 2011
Où sont les truites ?
A-t-on raison de s'inquiéter et quels postulats pouvons-nous émettre pour expliquer cette situation ?
1) Facteurs liés au climat et aux débits des ruisseaux
Depuis le début novembre seulement deux crues sensibles ont été observées. La première début novembre, probablement tôt pour la saison, et une autre mi-décembre correspondant à une courte période de dégel. Facteur constant au cours de cette période: une température d'eau autour des 4 oC. Des eaux de neige encore plus froides pour la deuxième crue…
Cette température n'est pas favorable aux migrations saisonnières des truites car elles induisent un ralentissement au niveau du métabolisme et diminuent la capacité de mobilité (vitesse et endurance) de celles-ci.
Se pourrait-il dès lors que les truites aient choisi de se reproduire dans la Lesse plutôt que dans les ruisseaux. Ces facteurs (température et débit) sont-ils prépondérants ou ce choix est-il influencé par la génétique?
2) Facteurs liés à l'espèce ou à un caractère génétique
Alors qu'il est établi que les ruisseaux affluents assument un rôle prépondérant dans la mise à disposition d'un substrat adéquat pour la reproduction de la truite fario en haute Lesse, avec pour preuve les chiffres de fréquentation et statistiques diverses obtenues à la station de comptage sur le Ry de Chicheron, beaucoup de spécialistes affirment aussi que de nombreux poissons choisissent le lit majeur de la Lesse pour y frayer. Si des gravières propres sont disponibles dans la rivière pourquoi les truites remonteraient-elles les ruisseaux pour frayer? C'est probablement ici que l'influence de la génétique devient prépondérante. Si la truite est née dans le ruisseau elle y retournera pour frayer. Reste à savoir si le poisson est de souche sauvage ou de souche "pisciculture", en admettant que ces sujets soient aptes à se reproduire en milieu naturel. Chaque fois que cette question est abordée je me remémore les conclusions d'une étude (voir ref. ci-dessous) sur la rivière Avon au Royaume-Uni. Celle-ci a conclu que les sujets issus de pisciculture fréquentaient sélectivement les frayères dans la rivière Avon tandis que les sujets sauvages choisissaient le ruisseau affluent, Nine Mile River, pour se reproduire. Fait étonnant: une répartition temporelle est observée entre les sujets issus de pisciculture qui se reproduisent en novembre et les sujets sauvages qui frayent plus tard en janvier voire février.
L'analogie avec la Lesse est hasardeuse car la rivière Avon est du type "chalkstream", alimentée essentiellement par des sources calcaires, avec une eau à pH élevé et des débits plus lents.
La population sauvage issue de nos ruisseaux est probablement toujours affaiblie et en cours de reconstitution. Les alevins produits par nos incubateurs sont-ils devenus des sujets "sauvages" et reviendront-ils se reproduire dans nos ruisseaux ou resteront-ils dans la rivière pour frayer comme les truites issues de repeuplement observées dans l'Avon?
Aujourd'hui il pleut et la neige commence à fondre, un coup d'eau se prépare…
Ref.: B. A. Shileds, D. N. Stubbing, D. W. Summers and N. Giles; Fisheries management and Ecology, 2005, 12, 77-79.
Temporal and spatial segregation of spawning by wild and farm-reared brown trout, Salmo trutta L., in the river Avon, Wiltshire, UK.